L’Institut de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) de Lomé a accueilli, une conférence-débat autour du thème « l’Etat et la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels (DESC) au Togo » marquant la commémoration de la 77ème édition de la journée internationale des droits de l’Homme célébrée chaque 10 décembre.
Placée sous le thème international « Droits humains : nos essentiels quotidiens », cette journée de commémoration organisée par le Ministère de la Justice et des Droits Humains a réuni divers acteurs, dont le personnel de l’Agence Éducation-Développement (AED), les membres de l’administration de l’IFAD, les enseignants-formateurs. Aux côtés du Ministre Me Pacôme ADJOUROUVI, venu lancer l’activité se trouvait M. Dammipi Noupokou, Directeur Général de l’AED, promoteur des IFAD. Plus de 460 apprenants ont bénéficié de cette conférence, pensée comme un espace d’échange et de sensibilisation sur les droits économiques, sociaux et culturels.
Ouvrant officiellement la conférence, le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits Humains Me Pacôme ADJOUROUVI, a souligné la portée du thème de cette année, rappelant que « les droits de l’Homme ne sont pas des idées lointaines ou réservées aux grands discours mais des besoins fondamentaux que chaque personne doit retrouver dans sa vie quotidienne : être respecté, être protégé, avoir accès à l’éducation, à la santé, à la justice, à l’information, et vivre en sécurité ». Il a également rappelé que cette journée constitue un engagement renouvelé envers les valeurs fondatrices de notre société notamment « la dignité, l’égalité, la liberté, la justice et la paix »
Le Ministre a ensuite salué l’engagement constant de Son Excellence Monsieur le Président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbe, dont la vision place l’être humain au cœur de l’action publique à travers les programmes socio-économiques déployés ces dernières années notamment ceux relatifs à l’accès universel à l’éducation, au renforcement du système de santé, à la protection sociale, à la promotion de l’emploi des jeunes et à la lutte contre les vulnérabilités… Autant de dispositions qui traduisent une volonté politique forte de faire de la jouissance effective des DESC une réalité pour chaque citoyen, notamment les jeunes afin de construire une société plus inclusive et plus résiliente, tournée vers le progrès social et la justice.
A une ère du numérique où les jeunes font face à une vague de désinformation, le Ministre Pacôme ADJOUROUVI a également mis en avant la place déterminante de la jeunesse dans le respect des droits humains, soulignant la nécessité d’un civisme numérique. Il a encouragé les apprenants à adopter une utilisation responsable des réseaux sociaux, fondée sur la vérification de l’information, la protection de la vie privée et le rejet des discours de haine et à devenir des ambassadeurs de paix, de tolérance et de justice, convaincu que l’avenir du pays repose sur une jeunesse engagée et consciente de ses responsabilités citoyennes.


Pour leur part, le Directeur de l’AED et du Directeur des IFAD Bâtiment et Energies Renouvelables, ont chaleureusement remercié l’autorité pour l’initiative. Ils ont souligné que la thématique consacrée à la réalisation des DESC constitue une véritable valeur ajoutée pour les apprenants, en leur permettant d’élargir leur compréhension des enjeux qui influencent directement leur quotidien et leurs perspectives d’avenir. Cette rencontre leur offre un cadre propice pour renforcer leurs connaissances citoyennes, mieux appréhender les conditions d’accès aux services essentiels et saisir l’importance de leur rôle dans la construction d’une société juste, inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.
La conférence-débat animée par M. DJOKOTO Yao, Directeur de la promotion des droits de l’Homme a permis d’examiner les obligations de l’État en matière des DESC, les politiques publiques en cours, les progrès enregistrés ainsi que les défis persistants. Les échanges avec les apprenants ont été nourris et ont témoigné d’un intérêt marqué pour les enjeux de citoyenneté, d’égalité et de développement humain.

Cette commémoration de la journée internationale des droits de l’Homme s’est ainsi imposée comme un temps fort de sensibilisation et de mobilisation, rappelant que la promotion et la protection des droits humains demeurent une responsabilité collective.