Le ministère de la justice et de la législation a célébré hier 08 Mars la journée internationale des droits de la femme, édition 2023. C’est la grande salle d’audience de la cour d’appel de Lomé qui prêté son cadre pour cet évènement qui a mobilisé des femmes dudit ministère et plusieurs responsables et chefs de services a été présidé par le secrétaire général, Missite Aworou Komlan, représentant du garde des sceaux ministre de la justice et de la législation.
Édition particulière cette année. Plusieurs hommes, pas des moindres, de hauts responsables du secteur judiciaire se sont mobilisés aux côtés des femmes pour célébrer l’événement. Ils ont pris part activement conformément à l’une des recommandations des femmes de la précédente édition. Ce soutien témoigne si besoin en était, de leur adhésion à la vision du grand parrain des femmes en l’occurrence le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé qui disait dans son Tweet : « Les progrès des femmes sont le progrès de toute la société ». Pour le Chef de l’Etat, elles sont le symbole vivant de notre réussite et les messagères de notre futur radieux. Ces éloges illustrent si bien la considération accordée à la femme par le sommet de l’Etat, relève le secrétaire général du ministère, Aworou Komlan Missite, représentant du ministre de la justice et de la législation : « le Président de la république accorde une place de choix à la promotion de la femme, à la défense des droits de la femme ainsi qu’à son épanouissement tant sur le plan politique, social qu’économique » a-t-il déclaré.
Pour monsieur Missite, la journée internationale des droits de la femme est devenue un impératif pour toutes les nations soucieuses de préserver les droits et l’épanouissement de la femme dans l’intérêt supérieur de la société mais, attention prévient-il : « le 08 mars est bien une journée de défense des droits des femmes et non de la célébration d’une féminité essentialisée ». Il a également fait l’historique de la journée du 08 mars depuis la première célébration aux Etats Unis le 28 Février 1909 et son évolution jusqu’à son adoption par l’ONU en 1977 et sa généralisation aujourd’hui avant de souhaiter une bonne célébration aux femmes du secteur judiciaire.
Deux communications étaient au programme. La 1ère : « Promotion de la femme, les enjeux et les défis face à la digitalisation » par Mme Brigite Adonou du Ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation. Elle a dans sa communication étalé les efforts accomplis au Togo, les défis qui s’imposent et lancé un appel aux femmes à revendiquer leurs droits. La 2ème : « Portée des règles et procédures régissant la mise en position de congé de formation du fonctionnaire », développé par Fa’Amba Bayada de la fonction publique fait référence à la lettre circulaire du ministre de la Fonction publique de la réforme administrative et du dialogue social relative aux modalités de mise en congé de formation.
Cette communication a permis aux participants de mettre à jour leurs connaissances sur les conditions et les modalités de mise en congé de formation, les droits et avantages que le bénéficiaire devrait attendre. Tout ceci est prévu par la loi n°2013-002 du 21 janvier 2013 portant statut général de la fonction publique togolaise et son décret n° 2015-120 du 14 décembre 2015 portant modalités communes d’application. Des débats riches assortis de recommandations ont meublé cette rencontre.
Au paravant, la cheffe du personnel, Mme Abalo Thérèse épouse Kotoko a remercié les autorités judiciaires pour la tenue de cet évènement et plaidé pour plus de femmes à des postes de responsabilité au ministère de la justice et de la législation.