Le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, dans sa magnanimité légendaire a accordé le vendredi 27 décembre, la grâce présidentielle à 1064 condamnés en fin de peine et ce, à l’occasion des fêtes de fin d’année et du nouvel an. L’objectif est de contribuer non seulement au renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble mais aussi de désengorger les prisons. 

Il a été donc procédé à leur libération dans toutes les prisons sur l’ensemble du territoire. Il est de coutume qu’à cette occasion l’on prodigue des conseils aux récipiendaires pour leur permettre de ne pas tomber dans la récidive.

C’est ce qui a été fait par le directeur de l’Administration Pénitentiaire et de la réinsertion, Idrissou Akibou, entouré pour la circonstance du Lieutenant-Colonel Dadjo Ograbako et de l’ex-détenu devenu homme d’affaires, Coco de Cofi Wonenagno.

« Vous devez être responsables à partir d’aujourd’hui », a dit M. Idrissou Akibou en guise de conseils à ses désormais ex-détenus. Il leur a aussi demandé de se comporter de façon loyale, d’être de bons citoyens, de devenir des modèles qui ont pris conscience car la vie doit changer après le temps carcéral.  Tout en les encourageant à ne pas tomber dans la récidive, il les a exhortés à prendre un nouveau départ dans leur vie.

Conscient de la stigmatisation dont les ex-détenus sont souvent victimes à leur sortie de prison, le directeur de l’Administration pénitentiaire a saisi l’occasion pour lancer un appel au changement de comportement vis-à-vis des détenus en vue de faciliter leur réinsertion dans la société.

Quant au président de l’association Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus (SMPDD), Coco de Koffi, il a déclaré : « Nous sommes venu récupérer 43 détenus dont 7 femmes. Notre mission c’est de les accompagner pour qu’ils puissent se réinsérer dans la société. Certains vont apprendre des métiers, et après, nous les aideront à devenir autonomes », a-t-il dit. Il est aujourd’hui un exemple de réinsertion et un grand partenaire du ministère de la justice

Il faut rappeler que c’est la deuxième grâce présidentielle en un an après celle d’Avril dernier où 808 condamnés en fin de peine avaient également bénéficié d’une remise de peine pour leur permettre de célébrer la fête de l’indépendance en toute quiétude dans leurs familles respectives