Le personnel administratif du ministère de la justice et de la législation a commémoré le 1erMai fête du travail. Il y a quelques mois ils ont créé une association dénommée APAMIJ (Association du Personnel Administratif du Ministère de la Justice) pour mieux défendre leurs intérêts. Ils s’estiment marginalisés et stigmatisés alors qu’ils sont des collaborateurs des magistrats qui eux jouissent d’un statut particulier. Ce matin donc ils ont eu l’occasion de transmettre leur cahier de doléances au garde des sceaux Ministre de la justice et de la législation représenté par son Directeur de cabinet, M. Kadanga Tchalim.
Ces doléances ont trait à la nécessité de doter le ministère d’un organigramme propre ; valoriser la personne du fonctionnaire de la justice ; d’établir des plans de carrière et de formation dès la prise de service de ce dernier et améliorer les conditions de vie et de travail entre autres. Le Directeur de cabinet a promis de transmettre ces doléances à qui de droit mais avant, il les a félicité pour les efforts consentis en vue de la réalisation des missions assignées au secteur de la justice à travers la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Il a rappelé la volonté du Chef de l’Etat d’impacter la vie des togolais à travers les différents programmes et projets mis en place et la nécessité de l’accompagner afin d’y parvenir. «Notre devoir est d’accompagner le gouvernement et on ne peut le faire en venant et repartant à l’heure que nous voulons en violation de l’horaire réglementaire de travail dans l’administration publique», a déclaré M. Kadanga. Il les a exhorté à l’assiduité, à la ponctualité, à l’ardeur et au travail bien fait.
Auparavant, la présidente de l’APAMIJ, Mme Abalo Tchilalo, épouse Kotoko, a salué l’accompagnement du ministre et des autres responsables dans l’organisation de cette fête, laissée à l’initiative du personnel. Même si le contexte n’est plus le même dira-t-elle, le 1er Mai reste toujours une occasion de revendication des meilleures conditions de vie et de travail et elle espère donc que les doléances de l’APAMIJ trouveront des solutions idoines.