Les femmes du ministère de la justice et de la législation ont eu droit vendredi à la commémoration du 8 mars, journée internationale de lutte pour l’égalité des sexes. La conférence marquant cet évènement a eu lieu à la cour d’appel de Lomé autour de 2communications. Elle a été présidée par le directeur de cabinet, M. Kadanga Tchalim représentant le garde des sceaux, en présence des responsables de cour et tribunaux et des cadres de ce département.
Deux communications ont meublé la célébration du 8 mars, journée internationale de mobilisation pour la lutte en faveur de l’égalité des sexes au ministère de la justice et de la législation. L’inclusion financière et la participation des femmes à la vie publique et politique tirés du Thèmes national «Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la participation des femmes à la vie publique et politique », ont fait l’objet de présentation par des collègues de service.
La première, présentée par M. Essessi Koffi Elessè a permis aux femmes de pénétrer les méandres de la politique d’inclusion financière, l’historique, les stratégies mises en place pour sa réussite et les multiples impactes aussi bien sur les femmes, les institutions financières que sur le développement du pays.
La seconde par madame M’boma Dianti Améyo a surtout relevé les éléments culturels et les contraintes familiales comme des entraves à la participation des femmes à la vie politique et publique. Elle a aussi prodigué des conseils relatifs à la nécessité d’abandonner les stéréotypes et les vieux clichés sur la femme politicienne. Elle a évoqué l’organisation et la bonne gestion du temps comme pouvant permettre de concilier vie familiale, vie professionnelle et vie politique.
Ouvrant la rencontre au nom du ministre de la justice, le directeur de cabinet, M. Kadanga Tchalim, a rendu hommage au Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé pour tous les efforts déployés en faveur de la promotion des droits de la femme togolaise.
Il a évoqué l’inclusion financière via le Fonds National de Finance Inclusive, FNFI comme un des plus grands succès de sa politique de lutte contre la vulnérabilité. « Nous sommes tous témoins des efforts déployés pour garantir les droits des femmes et des filles dans tous les domaines de la vie. Sous le leadership et le management efficace du Président de la République, SEM. Faure Essozimna GNASSINGBÉ, la politique en faveur du genre est solidement ancrée, avec un nombre croissant de femmes occupant des postes de responsabilité au niveau des institutions de la République, du gouvernement et de l’Assemblée nationale. Les statistiques en parlent suffisamment.
L’inclusion financière est l’une des réussites les plus remarquables de ces efforts gouvernementaux, permettant aux femmes de sortir progressivement de la vulnérabilité. À titre d’exemple, le programme d’inclusion financière FNFI (Fonds National de la Finance Inclusive) a alloué 109,83 milliards FCFA au cours de ses dix années d’opération, selon les données rendues publiques par les autorités le 5 janvier 2024.
Je tiens donc à rendre un hommage appuyé au Président de la République, Chef de l’État, Faure Essozimna GNASSINGBÉ, pour son engagement pragmatique en faveur de la promotion des droits et de l’émancipation des femmes togolaises. Le projet PAFERT qui vient de voir le jour, constitue encore une fois une des démonstrations de l’action éclairée du Chef de l’Etat en faveur de la femme. Ce dernier projet vise à appuyer les femmes en milieu rural dans le domaine de l’agriculture », a-t-il déclaré.
Pour finir le directeur de cabinet a exhorté l’assistance à « saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous pour faire des femmes et des filles des actrices du développement ». La rencontre a été sanctionnée par un débat et une ambiance de fête.