Atelier d’échanges sur la jurisprudence internationale et africaine sur la liberté d’expression, la sécurité des journalistes et l’intelligence artificielle.

Atelier d’échanges sur la jurisprudence internationale et africaine sur la liberté d’expression, la sécurité des journalistes et l’intelligence artificielle.

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Les magistrats du Togo et du Bénin sont en atelier à l’hôtel 2 Février pour des échanges sur la jurisprudence internationale et africaine sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes. Organisée par la Commission nationale pour l’UNESCO en collaboration avec les ministères de la justice du Bénin et du Togo, cette rencontre d’échanges vise à outiller et renforcer les compétences des magistrats des cours suprêmes et des tribunaux des deux pays sur ces problématiques afin de contribuer à inverser la courbe ascendante des entorses faites à la liberté d’expression et d’assassinats des professionnels des médias. Selon l’Observatoire des journalistes assassinés de l’UNESCO, plus de 1 400 journalistes ont été tués entre 2006 et la mi-2023, avec un taux d’impunité global de 86 %. Des chiffres constamment en hausse y compris en Afrique de l’Ouest. « Dans le cadre du Plan d’action des Nations Unies pour la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, approuvé par l’Assemblée générale des Nations unies en 2013, il a été relevé la nécessité de sensibiliser les acteurs du judiciaire et de renforcer leurs capacités figurait au nombre des approches à adopter pour améliorer la protection de la liberté d’expression et la liberté de la presse » a déclaré le Dr Sanga.

Mrs Doussimelé Komlavi à gauche représentant la Sg de la ComNat/UNESCO et Kadanga Tchalim à droite représentant le ministre de la justice

L’atelier intègre aussi les notions sur l’intelligence artificielle qui au de la des avantages a des risques pour l’humanité. , les Etats membres de l’UNESCO ont adopté, en novembre 2021 la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle. Instrument majeur pour encadrer le développement des systèmes d’intelligence d’artificielle. Il y a donc nécessité de  “renforcer la capacité du pouvoir judiciaire à prendre des décisions relatives aux systèmes d’IA dans le respect de l’État de droit et conformément au droit et aux normes internationales”, précise le Dr. Dimitri Sanga, directeur du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest.  

L’ouverture des travaux a été présidée par le directeur de cabinet Kadanga Tchalim, représentant le ministre de la justice et de la législation. Il a salué l’initiative de cette rencontre et relevé que la liberté d’expression est reconnue et garantie par l’Etat à travers plusieurs textes de loi dont la loi fondamentale. Pour lui la liberté d’expression ne doit pas s’interpréter comme un laissé aller pouvant conduire à des abus. « Le gouvernement, sous l’impulsion du Chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE, est résolument engagé dans le processus de renforcement et de consolidation de la démocratie au Togo. La jouissance de la liberté d’expression et d’opinion, bien que reconnue dans la déclaration universelle des droits de l’homme, n’est pas sans bornes. La responsabilité accompagne toute liberté, empêchant les abus.

L’ouverture des travaux a été présidée par le directeur de cabinet Kadanga Tchalim, représentant le ministre de la justice et de la législation. Il a salué l’initiative de cette rencontre et relevé que la liberté d’expression est reconnue et garantie par l’Etat à travers plusieurs textes de loi dont la loi fondamentale. Pour lui la liberté d’expression ne doit pas s’interpréter comme un laissé aller pouvant conduire à des abus. « Le gouvernement, sous l’impulsion du Chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE, est résolument engagé dans le processus de renforcement et de consolidation de la démocratie au Togo. La jouissance de la liberté d’expression et d’opinion, bien que reconnue dans la déclaration universelle des droits de l’homme, n’est pas sans bornes. La responsabilité accompagne toute liberté, empêchant les abus.

Directeur de cabinet, Kadanga Tchalim, représentant le ministre de la justice et de la législation

Il vous revient donc de faire appliquer la législation qui protège, défend et définit les limites de cette jouissance afin de préserver l’ordre public et de protéger les droits d’autrui. Les hommes et femmes de la presse ne peuvent pas dans le cadre de leurs fonctions, bafouées les droits d’autrui, publier des informations non vérifiées, faire l’apologie de la haine ou encore inciter la discrimination ou à la violence », a déclaré le directeur de cabinet. Monsieur Kadanga a vigoureusement réagit à une perception erronée sur la liberté d’expression au Togo et énoncée dans la note conceptuelle « Je voudrais, sans être la voix officielle, et à titre personnel, vous rappeler qu’au Togo, on n’enferme pas quelqu’un, on n’arrête pas quelqu’un sans loi. Si vous n’avez pas violé un texte de loi, vous n’allez pas en prison au Togo. Vous pouvez retenir ça. Le Togo n’est pas une jungle où le plus fort mange le plus faible »

Le représentant de la Secrétaire générale de la Commission nationale pour l’UNESCO, le Dr Doussimelé Komlavi s’est réjoui des efforts consentis par les gouvernements du Bénin et du Togo en vue de la promotion de la liberté d’expression et la sécurisation des journalistes. Tout en attirant l’attention des professionnels des médias sur la nécessité de respecter les règles d’éthiques et de déontologie de leur profession il les a félicité pour le travail qu’ils abattent en dépit des difficultés qu’ils rencontrent.