Le mouvement international ‘’Les Amis de la Terre’’ plaide pour une justice environnementale en faveur des femmes.

Le mouvement international ‘’Les Amis de la Terre’’ plaide pour une justice environnementale en faveur des femmes.

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A l’occasion de la célébration du 8 Mars, journée internationale de la femme, le mouvement international ‘’les Amis de la Terre’’, une organisation de défense et de promotion de la justice environnementale en faveur des femmes et l’égalité des sexes  est montée aux créneaux. Objectif, attirer l’attention des dirigeants africains sur la nécessité d’améliorer le statut des femmes en Afrique et dans d’autres parties du monde.

L’organisation a fait ce plaidoyer au détour d’une conférence de presse virtuelle organisée, le vendredi 08 Mars, à l’intention d’une vingtaine de  journalistes d’Afrique de l’Ouest.

Lors des échanges, la coordinatrice du programme Forêts et Biodiversité FoE, Rita Uwaka, a souligné la nécessité de tracer une voie transformatrice vers l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes. Pour elle, il  »incombe désormais aux dirigeants, en particulier en Afrique, d’articuler une vision convaincante de gouvernance inclusive et de parité entre les sexes, portée par des structures qui donneront aux femmes plus d’opportunités d’occuper des postes clés de décision et d’élaboration de politiques ».

Cependant, a-t-elle déploré « aujourd’hui, malgré que les femmes jouent un rôle important dans la production agroalimentaire, elles se voient refuser l’accès à la terre en raison de pratiques traditionnelles et culturelles odieuses qui les gênent et réduisent leur potentiel ».

A cet effet, elle a appelé les gouvernements et les médias à  »contribuer à renforcer les moyens de démocratiser le développement et à faire entendre la voix des femmes au sein des agences de solidarité internationale qui promeuvent et soutiennent les droits des femmes et permettre aux femmes d’accéder davantage à la propriété foncière » soulignant que  »la justice environnementale ne peut se produire sans justice de genre ».

Cette séance interactive a permis des échanges d’expériences sur les pratiques qui ont cours dans certains pays comme en Tanzanie, au Libéria, en Afrique du sud, en Sierra Léone, et dans d’autres coins du monde.

Par endroits on note que les femmes sont marginalisées en matière d’accès à la terre.  A l’existence du système patriarcal qui marginalise les femmes en matière d’accès à la terre, viennent s’ajouter le développement de l’industrie agroalimentaire, les guerres et les violences sexistes qui les dépouillent de ce bien précieux. D’où la nécessité d’initier des réformes courageuses pour aller vers un changement de paradigme sur l’accès des terres arables pour les femmes car, donner la terre à une femme, c’est renforcer son pouvoir économique et permettre son émancipation. Les conférenciers ont plaidé pour l’émergence d’une nouvelle génération de femmes autonomes, dotées de connaissances, de compétences, grâce à la formation et au renforcement des capacités, pour apporter des changements positifs dans leurs communautés et au-delà.