Pour la deuxième fois consécutive les femmes du ministère de la justice ont eu droit à la célébration de la journée du 8 Mars, journée internationale des droits de la femme. Le garde de sceaux, ministre de la justice et de la législation, Pius Kokouvi Agbétomey, a honoré de sa présence le dit événement.
L’édition 2022 de journée internationale des droits de la femme célébrée chaque 8 Mars s’est déroulée dans une ambiance un peu particulière faite de chants et d’humour ici au ministère de la justice et de la législation. Une ambiance créée pour amener les femmes à s’égayer, à se libérer un temps soit peu de leurs contraintes administratives et réfléchir sur les questions de femmes.
Le garde des sceaux ministre de la justice et de la législation, Pius Kokouvi Agbétomey, était présent entouré pour la circonstance de son staff et d’autres responsables du département pour rehausser l’éclat de l’événement.
Deux communications ont marqué cette journée. Outre, « l’égalité des sexes pour un avenir durable », inscrit comme thème central de l’année au Togo, la préoccupation des organisateurs a porté également sur « la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale ».
Le ministère de la justice compte 19% de femmes avec quelques-unes à des postes de responsabilité contrairement à bien des années passées. Ainsi dira le secrétaire général, Missité Aworou, président de la cellule focale genre pour relever les avancées enregistrées en matière des droits de la femme. Le garde des sceaux a abondé dans le même sens tout en insistant sur la compréhension de la politique genre au Togo. Une politique qui vise à élever la femme au même niveau que l’homme, à instaurer une égalité entre eux. Et quand on parle d’égalité « il faut l’envisager en terme de droits car l’homme n’a pas plus de droits que la femme », poursuit le ministre de la justice.
Pour éviter les brimades et autres cas de violation des droits de la femme des recommandations ont été formulées. Elles vont de la nécessité de poursuivre la sensibilisation des hommes et des femmes sur la question genre à la création des crèches dans les servies pour permettre à la femme d’être présente corps et esprit sur son lieu de travail.