La semaine qui s’est écoulée a été marquée par divers sujets d’actualité parus dans les médias. Ils vont des recommandations du comité Onusien contre la torture aux difficultés d’établissement des cartes d’identité à Sokodé en passant par l’état de la mise en œuvre des ODD d’ici 2030, les bons résultats de la politique nationale de développement à la base, les doutes sur la véracité des chiffres avancés et la déception des uns et des autres par rapport aux modifications apportées à la loi sur les manifestations publiques.
Fraternité écrit : injonction de l’OMT, à quand la nouvelle prison civile de Lomé ? l’article fait référence aux recommandations du comité Onusien contre la torture qui tout en dénonçant les conditions exécrables dans les cellules de ladite prison occupées à 220% recommande sa fermeture pure et simple. L’article précise également que les autorités ont un pour se conformer à cette recommandation.
Liberté du 12 août renchérit : « fermeture définitive et sans délai de la prison civile de Lomé et poursuite des auteurs de torture ». Cet article est illustré par des photos des nommés michel Touglo, Amidou Nabudja, et Zouberatou Korodowou. Contrairement au 1er, l’article précise pour les 2 dames, les dates auxquelles ont eu lieu ces actes de torture, respectivement le 26 octobre et le 1er décembre 2017 et les attribue aux militaires.
Le même numéro de Liberté écrit : Affaire des présumés braqueurs Yark Damehame ferme les yeux sur les enquêtes et déclare le GIPN innocent. Une plainte est déposée contre le pasteur Edoh et les familles des victimes.
« sachant que la justice donne souvent raison à l’Etat, il semble que le lion risque de ne faire qu’une bouchée de la gazelle sans défense écrit Fraternité du mercredi 14 août, dubitatif sur les chances pour ces familles de s’en sortir.
A la une de liberté du 16 août est écrit je cite : « se faire établir une carte d’identité à Sokodé, un véritable parcours de combattant ». L’article publié dans la rubrique tribune libre est accompagné de la photo du ministre de la justice et précise que c’est une autre forme de persécution du pouvoir dont personne n’en parle.
Dans le même numéro : affaire CAMES, Kokoroko et Kpodar adressent des recours gracieux à l’institution. Dans l’affaire des sanctions qui leur sont infligées les deux professeurs estiment n’avoir pas eu droit à des procédures garantissant leurs droits.
Le même journal s’en prend aux résultats du concours de la santé où il relève un quid de doublons. Il cite les noms de deux candidats qui se répètent sur les listes des admis. Si ce concours a souffert d’un excès d’opacité, les concours en général au Togo eux souffrent d’une avitaminose de transparence selon l’auteur de cet article.
La manchette revient sur la loi sur les manifestations publiques et titre Koffi Kounte s’indigne et prévient Faure. L’ancien président de la CNDH depuis son exil en France a accordé une interview à la radio kanal k en Suisse. Interview dans laquelle il déplore l’adoption de cette loi et prévient le gouvernement de s’attendre à l’effet boomerang du fait de la loi votée.
Le professeur Apédo-Amah lui aussi s’est prononcé dans le même journal sur ladite loi qu’il qualifie de « scélérate et anti-démocratique ». Nous allons certainement vers un bras de fer a-t-il déclaré tout en se prononçant sur la candidature de Faure Gnassingbé en 2020 et l’union de l’opposition.
De sérieux doutes à réaliser les ODD d’ici à 2030, selon le rapport 2019 du SG des nations unies. Rapport dont fait échos, le journal l’Union pour la Patrie du 16 août.
Pendant ce temps on jubile au Togo écrit encore l’Union « des chiffres de la satisfaction », 6 ans après la mise en œuvre de la politique nationale de développement à la base.
Le journal l’Alternative voit d’un autre œil ce bilan et note qu’il y a un grand écart entre les chiffres flatteurs et la réalité. Pour l’auteur, les résultats de cette politique semblent anecdotiques et propose que pour véritablement impacter la vie des populations, le gouvernement doit sortir du cercle vicieux des mesures d’urgences pour élaborer des projets pérennes