Ce matin RFI a fait cas de l’élection communale au Togo avec les interviews de Brigitte ADJAMAGBO coordinatrice de la C14. Elle dit que les résultats ne sont pas conformes à la réalité, qu’il y a eu bourrages d’urnes avec en exemple le cas de Vogan. Ce qu’elle compte contester. La parole a été donnée au secrétaire exécutif de UNIR Atcholé Aklesso qui trouve lui que c’est un scrutin transparent avec la participation des acteurs de l’opposition à toutes les étapes du processus.
Entraide pénale internationale. Le ministère de la justice outille les magistrats et officiers de police judiciaire, titre à la une de Togo matin du vendredi 5 juillet 2019 avec une photo du Ministre de la justice.
Le même quotidien s’est intéressé à la problématique du foncier en ces termes « le foncier, une urgence pour les futurs élus locaux. Il fait référence aux récents affrontements entre les gangans et les tchokossi qui a endeuillé les populations de la préfecture de l’OTI-sud. Cela devrait faire partir des tout premiers chantiers des nouveaux élus locaux poursuit l’auteur de l’article en déplorant que hormis le NET, personne ne soit intéressé à cette question lors de la campagne.
Affaire Cames, KOKOROKO, KPODAR ET DUSSEY en prennent pour leur grade, titre à lire à la une du journal alternatif du 2 juillet. Les trois professeurs titulaires du Togo sont présentés avec à l’appui, photos et sanctions du CAMES le 31 mai dernier au Conseil des ministres du Cames à Cotonou. Le professeur Robert Dussey est interdit de toute participation au programme du Cames durant une année pour s’être rendu « coupable de plagiat en s’appropriant partiellement un article du professeur Pierre Nzinzi de l’université Omar Bongo de Libreville. Les 2 autres, les professeurs Ferdinand Adama Kpodar vice-président de l’UK et Dodzi Kokoroko, président de l’UL, prennent chacun 3 ans d’interdiction de participation au programme du Cames. Ils sont interdits aussi de « certifier ou d’authentifier les documents émanant des établissements et destinés au CAMES » toujours pour une durée de trois ans. Ils sont accusés d’avoir procédé par signature irrégulière de documents inexacts et non conformes d’autorisation de soutenance, ainsi que de deux procès-verbaux de soutenance de thèse.